dimanche 31 mai 2015
samedi 30 mai 2015
Maxi Race, Championnat du (france) monde .....
vendredi 29 mai 2015
Francky et Nico à l'assaut de la Maxi Race et ...La Barjo
mercredi 27 mai 2015
Ultra Lozère 2015, The Trail .....
Ultra Lozère 2015 en prose by Yves !!!
Nous étions de ces mondes que seule la Lozère peut dans le secret de ses gorges profondes produire au fil des millénaires. Au pied d’Enimie un visage se reflétait dans la source de Burle qui par ses eaux salvatrices aurait guéri de la lèpre cette princesse mérovingienne qui donna son nom au village. O figure magique je t’ai cherchée partout dans les façades calcaires parsemées d’ocre où ta présence m’envoutait au plus haut du causse de Sauveterre. Nous partîmes au matin dans la fraicheur d’un ciel qui s’ouvrait et très vite nous fûmes dans le bouillonnement de nos corps en puissance. Nous prîmes d’immenses chemins à flanc de falaises qui étaient interdits par décrets préfectoraux aux éventuels suicidaires… car (disaient-ils) trop tentants !!!!
Je sentais mon sang mes larmes et ma sueur et Churchill dans les nuages fumant son cigare…mes pieds dérapaient dans les ardoisières aux arêtes tranchantes…je crus y voir des morceaux de doigts de traileurs !!!!!..nous étions comme des fous poussés par la rage de vivre en une course folle qui ne cessait d’accélérer..je m’enflammais dans les descentes vertigineuses sautant ici où là dans les arbres qui freinaient ma course…puis je me calmais aussitôt sur les grosses patates qui montaient inlassablement où je rampais sur le sol pour m’accrocher aux caillasses en soufflant comme un chevreuil aux cuisses durcies des rochers âpres. De ces patates je faillis presque m’évanouir de fatigue accumulée, du souffle coupé. J’entendais au bas dans la vallée des cris de torture et je redoublais d’effort à monter au plus vite en mode chamois. Ce fut long ..tortueux..exigeant ..rebondissant ..épuisant…mais l’immensité des gorges et le déroulé généreux des courbes du Tarn féminisait les lieux magiques…d’immenses prairies trônaient sur le causse touchant le ciel qui ‘s’embleuissait’ tapissées de multiples fleurs blanches et roses …mon cœur était dans into the wild au firmament de la liberté que je touchais du doigt …je cherchais ta présence ô douce princesse au murmure du vent…. mes jambes pétries de crampes dès la troisième heure du premier jour auguraient des souffrances que j’allais affronter…les canyons rêvés…la douce cloche qui tinte pour abréger nos discussions...un instant du bonheur de la vue surplombante si perchée…des visages aériens…puis le doux repas ..la bonne douche …le vrai bivouac…le jacuzzi…les massages incroyablement longs...surtout ceux des pieds..Puis la seconde course plus rapide plus folle plus dynamique en nos contractures douloureuses..j’ai su puiser dans ton calice...je voulais être au rendez-vous !!!! à Loïc qui m’avait prévu tant de poésie en ses dolines de feu je fus comblé de tant de diversité, de tant de calme concentré sur des km de solitude dans la symphonie des fleurs rares . J’en ai bien chié…Mais ma muse était présente en sa mansuétude des horizons…Merci à Thomas pour ses visions légendaires, Anthony pour sa force joyeuse, Seb C pour son onguent asiatique, Seb h pour mes mollets, Julie pour ses encouragements !!!!!
Nous en étions !!!! Ces mondes ancestraux à la pierre qui sourit… ces eaux montagneuses…ces attentes entre deux ciels…ces mystères profonds…Cette vie coupée du monde…cet instant de la côte qui pend..
lundi 25 mai 2015
dimanche 24 mai 2015
Enorme Lozère Trail !!!
Juste l'essentiel :
J'ai tué La Crevure !!!
C'était top, tout, du super top !!
Encore une adresse à faire absolument !!!
Le classement :
Victoire d'Andy Sydmonds chez les hommes et Mélanie Rousset chez les femmes !!!
Séh H 6ème et 1er V1
Séb C 11ème
Moi 13ème
Anthony 16ème (hihihi!!)
Thomas 23 ème
Et Yves 51ème pour son premier ultra !!!!
A suivre..
jeudi 21 mai 2015
mardi 19 mai 2015
Week end de la Pentecôte : acte 1
Dans 1 mois, la Barjo 2015
6 ème édition !!!
Qui sera sur la photo souvenir 2015 ??
Ça va, on n'a pas trop morflé en 5 ans (enfin je parle pour moi, parce que .....)
samedi 16 mai 2015
mardi 5 mai 2015
Halluccinant !!'
Hallucinations. La nuit tombée, avec les efforts accumulés, les sportifs de l’extrême sont parfois victimes d’hallucinations plus mystérieuses les unes que les autres. Des coureurs manchois racontent leurs souvenirs.
Hallucinant. Vouloir aller au bout de soi, jusqu’aux extrémités de ce que le sport propose, de ce que son corps autorise, est à la mode. Renvoyée chez les Grecs la distance autrefois mythique du marathon. On s’adonne à des courses de 24 heures, avec des championnats du monde comme ceux que vient de disputer Stéphane Ruel, sous le maillot de l’équipe de France, à Turin. 250,006 km parcourus. On va beaucoup plus loin encore avec les ultra-trails. À vélo aussi, on peut délirer avec les distances.
« J’ai crié pour qu’ils s’écartent »
« En 2011, il était 23 h, je roulais, j’étais seul sur la route, je voyais passer des gens. C’était sur Paris-Brest-Paris. 45 heures que je n’avais pas dormi , raconte l’athlète de La Vendelée, qui fut coureur cycliste.J’ai crié pendant deux ou trois minutes pour qu’ils s’écartent, j’allais tomber. C’était des arbustes au bord de la route qui bougeaient ! » Deuxième situation hallucinante,« en 2013 lors du 2e Raid de l’Archange » . 276 km en courant cette fois, entre Le Mont Saint-Michel et Beaumont-Hague.« 35e heure de course sans dormir, je vois des moutons voler ! C’était sympa… Au bout de deux ou trois minutes, je me suis dit que ce n’était pas normal. » Pas normal. Mais fréquent en cas de surmenage, de manque de sommeil, voire de déshydratation grave, de manque d’oxygène en altitude, où« la perception sensorielle, sans présence d’un stimulus détectable, voit des objets physiquement absents » , analysent des médecins. Pas besoin d’être Don Quichote de la Mancha attaquant les moulins à vent. Ex-sprinter de l’AS Cherbourg, 11’’3 en cadet il y a tout juste 20 ans, Nicolas Béranger est passé des plus courtes distances de la piste aux courses de longue haleine.
La nuit, tout est permis
Ultra-trail du Mont-Blanc 2014. 168 km, 9 600 m de dénivelé. Départ à l’approche de la nuit. À 2 h du matin de la 2e nuit,« les coureurs devant moi s’envolaient. C’était rigolo. Tu as beau savoir que ce n’est pas vrai, tu détournes le regard mais ça revient. Juste avant le lever du soleil j’ai vu des gens déguisés en sapins et des enfants autour, qui volaient. Dès que le jour se lève, c’est terminé » . Coureur au long cours, Loïc Chausse, de Saint-Joseph, sur la Petite Trotte à Léon, qui n’a de petite que le nom avec ses 300 km et 26 000 m de dénivelé positif, n’a« pas dormi pendant trois nuits » . La troisième, ivre de fatigue, il a« vu des pierres et des arbres des bas-côtés » devenir« des masques africains » , se transformant ensuite« en visages de proches » . À chacun ses têtes. Ses équipiers voyaient d’autres figures aimées. Plus loin,« dans la vallée » , ce sont« des crocodiles et des hippopotames » qui se trouvaient sur leur chemin. Et même« des yetis un peu agressifs » sortis des histoires de Tintin.« Heureusement, on était trois. Seul, ça peut tourner à la panique. On vit rarement ça, c’est étrange. Comme dans des films psychédéliques. » Fatigue après plusieurs heures d’efforts, manque de sommeil et nuit. Les trois choses se retrouvent. Même si les marins du Vendée Globe qui ne pédalent ni ne courent peuvent aussi être victimes d’hallucinations dangereuses les amenant à se croire arrivés et à vouloir quitter leur pont de bateau quand ils sont en pleine mer.« Quand tu es allé trop loin dans ta dette de sommeil » , a constaté Michel Desjoyeaux.
Article issu de l'édition de Saint-Lô Coutances Cherbourg du mercredi 6 mai 2015
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