Moncontour naissance de l’aube
Au début ce fut la fumée la rougeur le flamboiement les artifices,
Les cœurs battants les cris de guerre les cris de joie d’amis complices,
La chaleur d’un sang impétueux prêt à découdre de cette noire nuit de sacrifice
La première cote, la première accélération, le premier souffle qui glisse
À la crête de cette montée les lumières disparues , le noir de la nuit !
Le froid sur les joues et le vertige de la descente en furie
L’accélération de toute une masse en un corps rassemblé sans bruit
Puis cette bouche obscure nous avalant dans son boyau de feuilles rougies
Là ce fut le silence de l’ombre pesante sur nos âmes endormies
Longue queue lumineuse enchantant la forêt ennemie
Bruissement de nos pas sur les feuilles craquantes jaunies
Étrange danse de lucioles atmosphère ouatée dans le sommeil de nos vies
Durant des heures comme un rêve éveillé au creux d’un lit de branches
Nous nous suivions comme des frères famille de fortune d’un dimanche
Nous étions suspendus dans un espace intemporel flottant avec aisance
L’apesanteur de nos pieds… le bien-être..l’inconscience..
Au ciel Orion nous défiait du haut de l’univers, jetait ses feux d’étoile
Je recevais ce doux mystère et me recouvrais de cette belle toile
Moncontour fabrique de berlingue tissu en vogue pour les voiles
J’unissais ton nom à la noirceur légendaire de ton parcours brutal
Combien je fus étonné à l’aube naissante
De sentir ta lumière couleur du vent reposante
Les ténèbres s’infléchirent en une tendre consolante
Et les plaines s’offrirent sur une couverture verdoyante
Où donc la nuit le vent la boue ?
Cette terre juste humide c’est tout ?
Cette nuit souple comme un bambou ?
Cet air caressant de fraicheur si doux ?
Allons allons ….Bretagne de mon enfance
Je suis ton fils au chemin de l’errance
Traversé ci et là par une charmante jouissance
Celle de sentir l’authentique course de ton intempérance
Le soleil dardait timidement ses rayons de blancheur fantomatique
Nous étions devenus des coureurs remontés d’ une clé automatique
Les pieds devant l’autre et le début des grimaces pathétiques
Les premiers geignements et douleurs classiques
Au sortir des bois l’espace d’un horizon puis de nouveau dans les taillis
Nous courûmes comme des oufs dans cette prison choisie
Et la course de notre étoile dans le bleu du ciel qui chassait la pâleur de la nuit
Nous prenait entre ses bras et versait de sa bouche les fruits de la vie
Ô douce course o combien je t’ai chérie
Surtout la vérité que cela puisse être fini
Car de tout mon être je n’attendais que cela….délivrance infinie
Tant d’effort volontaire pour ce repos, ce prix !!!
Alors oui je l’avoue les arbres me tyrannisent
C’est une phobie un cauchemar qui me tétanise
C’est pourquoi je cours au plus vite pour fuir cette crise
Ma vitesse augmente face aux silhouettes boisées je me brise….
MERCI à tous les cotentraileurs équipe d’hommes et de femmes perdus
À la recherche du scintillement des astres qui ne sont plus
Merci à ces moments de délices où vibrent nos plus grands caprices
Et sous nos yeux se ploient nos corps étourdis complices….
Yves Baticle
Mais Moncontour, c'est aussi un film !!! Eh Guillaume, c'est quoi cette musique ??? Un truc de jeune sûrement !!!!?
Le film :
http://www.youtube.com/watch?v=B7TnuJW03ic&feature=youtu.be
Et tant que l'on est dans les films, une petite piqure de rappel sur une balade estivale. Vidéo de la PTL des Pim´s où on nous apercoit (seulement au début .... ). Mais méfiez vous des images, ça parait pas terrible tout ça mais les mangeurs de gâteaux, ils n'ont pas du beaucoup dormir jusqu'à la mi course ....
Autre piqure de rappel, dans 2 semaines, ... le serveur de l'utmb sera ouvert !!!
La PTL des Pim´s : beau montage et belle musique (hein.. musique de vieux....) :
http://www.youtube.com/watch?v=WGE13N_aT90
Choix de la musique....difficile! Surtout qu'il faut qu'elle soit libre de droit sinon apres 150 vues...plus de musique (cf ma video de l'infernal )...
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