À fendre la nuit
Les cœurs tranquilles patientaient des accélérations à venir
La nuit couvrait sa tête d’un bonnet sombre et humide
Au départ de l’école les murs riaient des enfants timides
Une course au déboisé des vins chauds d’avenir
Aux sentiers éclairés de nos bougies falotes
Les ombres végétales doigts crochus
Peuples de sorcières aux peurs déçues
Happaient de leurs bras nos mines pâlottes
Nous descendions sur des feuilles mortes
Les bois craquaient sous nos corps animés
Le souffle brumeux vaporisait des fées
Des profondeurs noires de l’horizon sans porte
Les crissements cinglaient le Mesnil au val
En cette nuit gisait la solitude vespérale
Celle qui s’introduit en vous pour le dépassement
À la pureté des silences nocturnes le dépaysement
Les jambes portées d’un désir d’octobre
Nous fendions les ténèbres cotentrailement
Fûmes éblouis de la rivière d’argent
Prélude aux festivités des Noëls étincelants …
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