Coten’sauvage
Vauville dodeline de la tête cheveux de ronces
Sur ton corps hérissé d’épines notre sang coule
O course christique en ta couronne qui roule
Entends-tu nos gémissements qui froncent
Sur ton dos vallonné nous tentons de monter
Combien sont dures tes pentes sans fin
Courbés que nous sommes dans ta boue du destin
Juchés dans ton cou près des nuages cachés
Nous nous élevons de la terre au ciel
Traversés de douleurs et d’immenses plaisirs
Respirant les saveurs haguaises du désir
Vauville en ta sueur qui se glace nuit tombante
Tu offres la chaleur des libertés sauvages
Nous plongeons d’amitiés en tes doux paysages..
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